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Le taoïsme et les taoïsmes

Lieu : Temple taoïste Qing Yang Gong (青羊宮) à Chengdu

 

Une désignation tardive et ambiguë

Avec le confucianisme et le bouddhisme, le taoïsme est l'un des trois grands enseignements de la pensée chinoise.

Mais, si ses thèmes centraux sont présents dès le V/IVe siècle av. J.-C., ce n’est qu’au IIe  siècle av. J.-C. que le nom « école taoïste » (dao jia ) apparaît pour la première fois (pour des raisons de classification au sein de la bibliothèque impériale). Et ce n'est qu'au Ve siècle que le canon officiel des écrits taoïstes est dressé par Lu Xiujing 陸修靜 (406-477).

De plus, l'histoire du taoïsme recouvre tout à la fois des spéculations philosophiques, une quête mystique, des pratiques et savoirs ésotériques et des rituels religieux. Autant dire que le taoïsme n'est pas un enseignement uniforme et figé, mais un ensemble d'approches qui se sont mutuellement influencées et enrichies jusqu'à nos jours. 

Il est d'ailleurs courant de vouloir séparer le versant philosophique du taoïsme de son versant ésotérique et religieux. Ainsi, à partir de l'émergence de pratiques religieuses structurées (entre le IIe siècle et le Ve de notre ère), la classification des textes opérera une distinction entre les écrits de l' "école taoïste" (dao jia ), désignant plutôt les traités sur les fondements philosophiques, et ceux de la "religion taoïste" (dao jiao 道教).

Pourtant, sans nier que cette distinction puisse faire sens, elle reste selon nous insuffisante, puisque de nombreux auteurs empruntent aux deux versants sans qu'il soit possible de les séparer. De plus, très souvent, cette distinction expéditive provient soit d'une certaine ignorance des subtilités spéculatives du taoïsme ésotérique (que l'on juge abruptement non-philosophique...), soit d'une confusion entre la quête mystique du taoïsme et les pratiques populaires auxquelles elle est abusivement réduite.

En fait, il est plus pertinent de comprendre la généalogie des taoïsmes, afin de mieux saisir pourquoi sa maturation a donné lieu à un enseignement tout à la fois philosophique, ésotérique et religieux.

 

Aux sources du taoïsme

Le taoïsme résulte de la convergence d'au moins trois sources :

1. Un ensemble de spéculations philosophiques et cosmologiques autour de la notion de "dao 道"

Les textes attribués à Zhuangzi (le Zhuangzi) et à Laozi (le Daodejingdessinent les contours philosophiques du taoïsme. Etant donné la richesse et la complexité de ces deux approches, nous nous permettons de renvoyer aux articles concernés pour aller vraiment dans les détails.

Mais il est au moins nécessaire d'insister sur le cœur même de cet ensemble, à savoir l'acception originale de la notion de dao 道. Car, si cette notion est partagée par l'ensemble des écoles chinoises (désignant tantôt l'idée d'une voie ou d'une méthode, tantôt l'idée du fonctionnement même des choses), Zhuangzi et Laozi lui confèrent une tonalité inédite. Le dao devient sous leur pinceau une réalité ultime, ineffable et indéfinissable, un vide primordial source de toute chose et de tous les êtres, une sorte d’indétermination absolue à partir de laquelle tout prend forme.

Aussi, pour Zhuangzi et Laozi, le dao comme "voie" va être le moyen de cheminer vers une fusion avec le dao cette fois compris comme une réalité ultime. 

Remarque sur la transcription du caractère dao :

Il est fréquent de voir dans les traductions la distinction entre dao et Dao (en majuscule), pour marquer la différence entre le Dao compris comme source absolue et indicible de toute chose et le dao considéré comme la voie adéquate pour s'unir à cette source. Le problème est évidemment que les idéogrammes n’ont pas de majuscule...

 

2. La tradition des pratiques magiques visant l'immortalité 

Ces spéculations philosophiques sur la notion de "dao" vont se mélanger à une seconde  tradition, à savoir celle issue des techniques magico-religieuses visant l'immortalité.

L'idée va en effet être, pour les taoïstes, d'intégrer ces pratiques plus anciennes à la perspective d'une union avec le "dao", perspective cohérente puisque, pour reprendre les mots de Martin Palmer, « Si nous venons tous du tao, si nous sommes le tao, nous pouvons devenir le tao et, ainsi, vivre éternellement » (in le Taoïsme, Rivages, p. 21).  

Ces pratiques étaient notamment proposées par les fangshi 方士 (littéralement « hommes à recettes ») durant la période des royaumes combattants et reposaient sur la croyance populaire (au moins depuis le VIIIe av. J.-.C) en l'existence d'immortels résidant dans des montagnes lointaines.  

Qui étaient ces fangshi 方士 ? Des spécialistes en médecine, en astrologie, en divination et en magie, qui transmettaient leur savoir de maître à disciple et souvent de façon orale. Leur grande spécialité était la quête d'immortalité. Nous savons qu’ils étaient actifs au moins depuis le IVe siècle av. J. C., même si la première mention écrite de leurs agissements se trouve dans les Mémoires historiques (Shiji) de Sima Qian (Ie siècle av. J.-C.). 

Ces fangshi héritaient très certainement une partie de leur savoir-faire des pratiques d'extase chamanique, pratiques ancestrales présentes en Sibérie et en Chine et dont on retrouve des traces dans plusieurs écrits -  notamment, les Chants de Chu (Chǔ Cí 楚辭), une compilation de poèmes datant du IIIe/IIe siècle av. J.-C.

 

3. La tradition des pratiques hygiénistes et médicales

Toujours dans la perspective d'une union avec le dao, les taoïstes vont intégrer à leur enseignement un ensemble de pratiques antérieures situées au fondement de la médecine chinoise traditionnelle. Ces pratiques diverses (gymnastiques assurant la circulation du qi, techniques respiratoires, régimes alimentaires spécifiques) visent à assurer la longévité de l'existence en "nourrissant le principe vital" (yang sheng 养生)

Le premier livre médical faisant état de ces techniques hygiénistes est assez tardif (Classique interne de l’empereur jaune, Huang di neijing suwen 黄帝内经素问 - datant du Ie siècle av J.-C.). Mais il est clair d’après plusieurs allusions dans d’autres textes plus anciens (notamment dans le Guanzi 管子 et le Zhuangzi) que ces pratiques visant à nourrir le principe vital existent au moins depuis le IVe siècle av. J.C.

Elles vont donc ensuite être largement plébiscitées par les taoïstes comme une préparation à la quête de l'immortalité. 

 

Exercices visant à nourrir le principe vital (source : Henri Maspero, « Les procédés de nourrir le principe vital dans la religion taoïste ancienne »)

 

La maturité de l'école taoïste 

Entre le Ier et le IVe siècle de notre ère, ce triple héritage (1. spéculations philosophiques sur le dao, 2. pratiques magiques, 3. techniques médicales) va fusionner et les maîtres taoïstes vont développer des enseignements religieux et ésotériques dans la perspective d’une union mystique avec le Dao.

Ces enseignements religieux et ésotériques visent majoritairement à prolonger la vie et à atteindre une forme d’immortalité. Ils prennent diverses formes (pratiques méditatives, corporelles, médicales, sexuelles, divinatoires pour n’en citer que quelques-unes).

 

Parmi ces pratiques, une distinction importante est à faire entre l'alchimie "externe" et "interne" :

1. L’alchimie "externe" (waidan 外丹, littéralement "cinabre extérieur") privilégie la recherche opératoire d’une drogue d'immortalité par la transmutation de substances chimiques (ayant souvent pour base le cinabre et l’or).

L'intuition guidant l'alchimie opératoire taoïste est la suivante : les manipulations sur le cinabre et l'or reproduisent une version accélérée des transformations présentes dans la nature. Le résultat de ces opérations (l'élixir obtenu) doit alors permettre de récréer dans l'organisme humain l'état d'indifférenciation initiale (à savoir la fusion subtile du Yin et du Yang) qui caractérise le "souffle originel" (yuanqi 元氣). Ce procédé évite alors à l'organisme la perte du "souffle originel", cause de la maladie et de la mort.

Le premier ouvrage d’alchimie opératoire (ou externe) est celui attribué par la tradition à Wei Boyang 魏伯陽 : le Zhōuyì cāntóngqì 周易參同契 (milieu 2e siècle ap. J.-.C).

L’apogée de cette approche aura lieu durant la dynastie Tang. Ensuite, l’alchimie externe (ou opératoire) va peu à peu être abandonnée, d’une part en raison du coût élevé de ses ingrédients et ensuite peut-être en raison de ses dégâts (elle aurait notamment tué plusieurs empereurs…)

Représentation de l'alchimie opératoire

 

2. L’alchimie dite "interne" (neidan 內丹, littéralement "cinabre intérieur") vise le développement d'une âme immortelle à partir de pratiques consistant à renforcer, épurer et concentrer les trois forces vitales que sont le souffle vital (qi,氣), l'esprit (shen 神), la semence (jing 精, qui désigne souvent la semence sexuelle, mais aussi la salive, et par extension différentes sécrétions du corps). 

Ce cheminement implique des exercices spirituels, méditatifs, respiratoires et corporels qui sont à terme censés conduire à une forme d'illumination, à savoir une union avec le Dao grâce à l'abolition de tout déséquilibre entre les dynamiques Yin et Yang. L’une des étapes pour parvenir à cette union est notamment de développer un embryon d’immortalité, un germe de corps subtil que l’adepte fait croître en lui par les exercices évoqués.

Développement d'un embryon d’immortalité

En fait, jusqu'au IXe siècle, "l'alchimie interne" n'existe pas de façon autonome, même si une grande partie des pratiques qu'elle propose est déjà présente dans les écoles taoïstes. D'ailleurs, du Ie au IXe siècle, de nombreux auteurs ont défendu la combinaison de ces pratiques avec l'alchimie opératoire (externe). Mais après la dynastie des Tang, l'alchimie externe a progressivement décliné au profit de la seule alchimie interne, déclin qui accompagne le passage au premier plan de la quête d'immortalité spirituelle.

Cependant, il faut noter qu'il est souvent très difficile d'y voir clair dans les textes, dans la mesure où les écoles de l'alchimie interne ont repris à leur compte, mais de façon strictement symbolique, le langage et la terminologie de l'alchimie opératoire, terminologie qu'elles combinent à des références constantes aux trigrammes et hexagrammes du Yijing (ce qui rend pour le moins complexe la lecture des traités).   

 

La religion institutionnelle  

Enfin, autour de ces pratiques diverses visant à une union mystique avec le Dao, se sont constituées des communautés, ce qui a donné naissance à une religion institutionnalisée (désignée par le nom dao jiao 道教). Parmi les écoles proprement religieuses, citons quelques-unes des plus connues : 

 - l'Ecole des cinq boisseaux de riz (wu tou mi dao 五斗米道) : apparue entre 120 et 150 apr. J.-C., il s'agit de l’une des premières sectes taoïstes organisée autour de rituels précis et d’une discipline monacale (la tradition fait de Zhang Daoling 張道陵, 34-156 ap. J. C., son fondateur). Les adeptes devaient payer 5 boisseaux de riz et rendaient un culte à Laozi (notamment en mémorisant le Daodejing) et aux "trois purs". Par ailleurs, différents rituels (dont la récitation de différents textes sacrés) étaient censés les protéger des maladies.

- L’école de la pureté suprême Shangqing 上清  : à partir du 4e siècle, cette école met en avant les pratiques individuelles en laissant de côté les rituels collectifs et propose avant tout des pratiques méditatives et des techniques de respiration et de gymnastique pour parvenir à l’immortalité. Cette école insiste aussi sur le pouvoir de la récitation des textes sacrés.

- L’école du joyau magique Lingbao pai 靈寶派 : Apparue entre le 3e et le 4e siècle, cette école accorde au départ plus d’importance (que sa rivale l’école de pureté suprême) aux rituels collectifs (notamment la pratique du jeûne collectif) et à l’usage des talismans.

- Plus tardive, l’école de la parfaite complétude Quanzhen Dao 全真道 est l’une des plus importantes de la fin de la dynastie des Song et elle est emblématique des écoles qui ont mis en avant la pratique de l’alchimie interne.

 

L'immense panthéon taoïste

Le développement de ces écoles religieuses a également donné lieu à la création d'un panthéon riche, coloré et sans cesse renouvelé (donc particulièrement difficile à appréhender...).

Ce panthéon puise à la fois dans la philosophie taoïste (avec par exemple la divinisation de Laozi dès le IIe siècle), dans la religion populaire et dans les enseignements du confucianisme et du bouddhisme (l'enfer taoïste notamment a été très influencé par les représentations de l'enfer bouddhiste).

Au sein de ce panthéon, et en dehors de la figure tutélaire de Laozi (divinisé sous le nom de "Seigneur Lao du Ciel suprême" – Taishang Laojun 太上老君), on notera surtout l'importance des "trois purs" (三清 san qing aussi appelés les 3 vénérables célestes 三天尊). Ces "trois purs" sont à comprendre comme une trinité symbolisant les aspects par lequel le Dao peut se rapprocher de l’humanité. 

Les trois purs (au centre le vénérable céleste de l’origine. A droite, le vénérable céleste du joyau Numineux. A gauche, celui de la voie et de sa vertu)

Pour le reste, il est impossible ici d'énumérer les divinités taoïstes. Isabelle Robinet nous dit à ce sujet, qu’au Ve siècle de notre ère, une première tentative de les lister a pris 28 pages à son auteur Tao Hongjing...). Mais, comme elle le précise aussi, tous ces dieux incarnent des fonctions plutôt que des individualités :  

« Toutes ces divinités n’en sont qu’une seule ou, selon une autre formule dont le sens est le même, elles sont toutes issues d’une seule instance, le Tao. Leur multiplicité figure la différenciation progressive à partir du Sans-Forme et de l’Un origine de toute chose qui s’opère sur le même mode que le cosmos, du un au trois, au quatre ou cinq, etc., jusqu’à douze mille et plus. » 

(I. Robinet, Histoire du taoïsme des origines au XIVe siècle, éditions du Cerf, 1991, p. 24). 

 

Peut-on séparer religion et philosophie taoïste ?

On l'a vu, le taoïsme est donc protéiforme. Héritant de plusieurs traditions (spéculations sur le dao, techniques médicales, pratiques magiques), il va, au cours de son évolution, d'un côté proposer un ensemble d'enseignements philosophiques et ésotériques et d'un autre s'institutionnaliser sous la formes de communautés religieuses.  

Il pourrait alors être tentant de séparer radicalement les pratiques religieuses taoïstes des spéculations les plus philosophiques. Mais cette séparation est moins évidente qu’elle n’y paraît et nous ne pouvons que rappeler l'avertissement d'Isabelle Robinet à ce sujet : 

« Beaucoup d’encre a été versée à ce propos, mais, en général, il faut le noter, par des personnes qui n’avaient pas étudié les textes du “taoïsme religieux”. [...] Il s’agit d’un faux problème né d’une apparente différence, commune à toutes les religions et à toutes les mystiques, entre l’ascèse - les procédés, l’entraînement -, d’une part, et, d’autre part, soit l’aboutissement de cette ascèse, soit les spéculations qui, elles, peuvent accompagner ou couronner cette ascèse. Qu’il y ait une différence entre celui qui grimpe à une montagne et celui qui est au sommet, entre le guide de montagne et son élève, est évident, comme il est évident que parfois l’apprenti reste à mi-pente ou rebrousse chemin. Mais que l’on ait cru à deux courants distincts nous paraît une position qui provient de ce qu’en Occident on n’est guère familier avec les techniques menant à l’expérience mystique et qu’en conséquence les Occidentaux conçoivent mal le rapport entre ce qui leur paraît des procédés prosaïques et le but ultime de ceux-ci. » I. Robinet Histoire du taoïsme des origines au XIVe siècle, éditions du Cerf, 1991, p. 4.

 

 

Bibliographie :

1. Sur les taoïstes, le taoïsme et son histoire

  • Ester Bianchi, Le taoïsme, éditions Hazan, 2009.

  • Philippe Che, "Les arts de la chambre chez Ge Hong", Impressions d'Extrême-Orient, n° 3, 2013

  • Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, seuil, 1997, chap. 4, 7, 10.

  • Catherine Despeux, Lao-Tseu : Le guide de l'insondable, Entrelacs, coll. « Sagesses éternelles », 2010.

  • Catherine Despeux, Taoïsme et corps humain : le xiuzhen tu (Paris: G. Trédaniel, 1994).

  • Despeux Catherine. L'ordination des femmes taoïstes sous les Tang. In: Études chinoises, vol. 5, n°1-2, PrintempsAutomne 1986. pp. 53-100.

  • Alexis Lavis, L’espace de la pensée chinoise, Oxus, 2010, chap. I et III.

  • Henri Maspero, Le Taoïsme et les Religions chinoises, NRF (Gallimard), coll. « Bibliothèque des Histoires », 1950 (rééd. Gallimard, 1990.

  • Henri Maspero, « Les procédés de « Nourrir le principe vital » dans la religion taoïste ancienne », Journal Asiatique, Paris, 1937: avril-juin, pages 177-252, et juillet-septembre, pages 353-430. Disponible en ligne gratuitement.

  • Rémi Mathieu, Le taoïsme, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que-sais-je ? »

  • Rémi Mathieu, « Chamanes et chamanisme en Chine ancienne ». In: L'Homme, 1987, tome 27 n°101, pp. 10-34. Disponible en ligne gratuitement.

  • M. Puett, Christine Gross-Loh, La voie, Belfond Pocket, 2017, chap. 5, 6, 7.

  • Isabelle Robinet, Histoire du taoïsme : des origines au xive siècle, éditions du Cerf, 1990

  • Isabelle Robinet, Introduction à l'alchimie intérieure taoïste : de l'unité et de la multiplicite, Paris, Editions du Cerf, coll. « Patrimoines, Taoïsme », 1995, 276 p.

  • Martin Palmer, Le taoïsme, Rivages, 1991.

 

 

Quelques Auteurs Taoïstes traduits

 

  • Philosophes taoïstes, t. II : Huainanzi, trad., intro. et notes par Bai Gang, Anne Cheng, Charles Le Blanc, Jean Levi, Rémi Mathieu, Nathalie Pham-Miclot et Chantal Zheng, Gallimard, coll. "La Pléiade", 2003, 1280 p.

  • Ge Hong La Voie des divins immortels. Les chapitres discursifs du Baopuzi neipian, traduit par Philippe Che, Paris, Gallimard, 1999, coll. « Connaissance de l’Orient » (Il s’agit de 10 chapitres sur les 50 de l’oeuvre originale).

  • Laozi, Daodejing, Canon de la Voie et de la Vertu, traduit par Laure Chen, préfacé par Léon Vandermeesch, éd. Desclées de Brouwer, coll. Sagesses orientales.

  • Le Lao-tseu: Suivi des Quatre Canons de l'empereur Jaune (traduction Jean Levi), Albin Michel, 2009,
  • Liezi, Les Fables de Maître lie, (trad. Jean Levi), Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 2014.

  • Zhuangzi, Les Œuvres de Maître Tchouang (trad. Jean Levi), Éditions de l'Encylcopédie des nuisances, 2006.

  • Zhao Bichen, Traité d’alchimie et de physiologie taoïste, Les deux océans, 2017.

 

Emissions de radio, podcasts

 

Philosophies chinoises (1/4) : Le taoïsme (radiofrance.fr)

Tao Te King – l’art d’épouser le flux de la vie (n°8 de notre série « Les Grands Textes Fondateurs ») (radiofrance.fr)

  

 

  

 

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